Zut encore!!!

A 49 ans je viens de découvrir qu'après plus de 40 ans de répit, j'ai un cancer des 2 seins. J'ai de la chance car consultée en France, j'ai été prise immédiatement en charge. Mais je me suis mise à la place de ces millions de femmes africaines qui ne peuvent compter sur aucun soin. Aussi, je voudrais par ce blog sensibiliser sur le cancer dans nos pays et faire réagir. Suivez moi dans mon combat.

MERCI!



A mi-chemin dans ma chimiothérapie donc de ma guérison prochaine, j’ai voulu faire une pause et prendre le temps de dire MERCI.
Remercier tout un chacun pour :
­   l’accompagnement avant mon départ de Cotonou, puis à mon arrivée en France dans l’annonce du diagnostic, la chirurgie et la chimiothérapie, que ce soit en m’hébergeant, en me nourrissant, en me tenant la main dans les moments difficiles… ;
­   les appels reçus de France et de par le monde pour m’encourager dans ma quête de guérison ou tout simplement ceux qui n’ont pas aboutis faute de réseau ou de temps, c’est l’intention qui compte ;
­   les visites reçues, parfois venues de loin et n’hésitant pas à traverser toute la région parisienne pour parfois ne passer qu’une demi-heure avec moi ;
­   la clé USB offerte afin que je puisse rester connectée avec vous, que je puisse débuter mon blog et pouvoir l’enrichir au gré de mon état physique et psychologique ;
­   les mails et autres messages, bouquets de fleurs virtuels et histoires drôles sur Facebook, parfois d’anonymes qui ont découvert mon blog et par la même occasion l’ampleur du cancer sur notre continent ;
­   le temps pris par beaucoup d’entre vous (plus de 700 connexions à ce jour) pour lire ou parcourir ce blog dont son objectif premier est de sensibiliser les africains sur l’ampleur du cancer sur notre continent et le silence assourdissant qui l’entoure ;
­   mon linge prit chaque semaine, lavé, repassé et ramené, des vêtements achetés pour moi afin que je puisse offrir un visage de normalité dans mes rares sorties de la clinique, sans oublier ceux venus directement de Cotonou que je n’ai pas encore pu porter ;
­   les plats de bananes plantains, de riz au poisson, de pate rouge et viande grillée, de pizza au cinq fromages livrés dans ma chambre dans lesquels je picorais, faute d’avoir faim ou tout simplement de pouvoir manger ;
­   les prières demandées pour moi et les autres malades.
Plus que jamais j’ai la preuve que nous avons tous deux familles : celle dont nous sommes issus malgré nous, et celle que nous nous sommes volontairement constituée au fil des années au détour des joies et peines de la vie.
Encore MERCI.

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