Depuis ma sortie de mon centre de soins de suite, j'ai la chance d'être hébergée par mon fils à Rouen dans son minuscule studio. Mais ça n'a pas de prix de pouvoir être avec un être qu'on aime. Je voulais dire aussi que certains prennent comme excuse le manque de place pour ne pas soutenir un proche dans le besoin, ce n'est pas vrai quand on le veux vraiment. Je me souviens toujours de ma chambre de 10 m2 à la porte de St Cloud que je n'hésitais à partager avec 3 personnes.
Mais comme je le dis dans le titre, je suis entrain de reprendre peu à peu pied après ces moments difficiles. Beaucoup de questionnements que je n'hésiterais pas à partager avec vous. Car je me pose beaucoup de questions sur la nécessité de faire partie de groupes de malades ou d'anciennes malades du cancer, pourquoi faire ? s’apitoyer sur son sort? se stigmatiser encore plus ? Si vous avez des réponses, je suis preneuse.
L'autre question est la relation des africains avec la mort et la maladie. A la perte d'un être cher, vous êtes submergés de visages anonymes. Quant est-il quand vous avez un parent malade ? Nous en reparlerons dans mon prochain article.
La femme africaine est belle et se bat sur tous les fronts telle l'amazone qu'elle est. Mais quand le cancer l'attaque dans ce qui fait sa féminité.... est-elle bien Informée, dépistée, sensibilisée sur l'un des cancers qui rongent l'Afrique en silence ?? Peut-elle accéder à des soins ?
Zut encore!!!
A 49 ans je viens de découvrir qu'après plus de 40 ans de répit, j'ai un cancer des 2 seins. J'ai de la chance car consultée en France, j'ai été prise immédiatement en charge. Mais je me suis mise à la place de ces millions de femmes africaines qui ne peuvent compter sur aucun soin. Aussi, je voudrais par ce blog sensibiliser sur le cancer dans nos pays et faire réagir. Suivez moi dans mon combat.
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