Zut encore!!!

A 49 ans je viens de découvrir qu'après plus de 40 ans de répit, j'ai un cancer des 2 seins. J'ai de la chance car consultée en France, j'ai été prise immédiatement en charge. Mais je me suis mise à la place de ces millions de femmes africaines qui ne peuvent compter sur aucun soin. Aussi, je voudrais par ce blog sensibiliser sur le cancer dans nos pays et faire réagir. Suivez moi dans mon combat.

jeudi 24 octobre 2013

Mes compagnons dans la maladie 1

Quand vous êtes malade et alitée, le temps vous semble interminable. 24 heures c'est vraiment long à occuper une fois réveillée. Alors, je me suis plongée dans la musique. J'ai alors découvert un jeune brésilien Jotta A. Partagez avec moi et dites-moi ce que vous en pensez.

mardi 22 octobre 2013

Huit mois : toute une éternité!!!


Huit mois que j’ai commencé cette aventure. Je parle d’aventure, car même maintenant j’ai du mal à croire à ce qui m’arrive. Il y a quelques mois encore je me trouvais à plus de six mille kilomètres de Paris faisant plein de projets. Et tout à coup, tout s’écroule et je me retrouve clouée dans un lit d’hôpital me demandant si je vais, une fois encore, me tirer des pinces de ce crabe.

Huit mois après, n’eussent été les cicatrices barrant ma poitrine, mon crâne chauve, mes doigts douloureux et la perte des sensations gustatives, entres autres, j’aurai cru avoir rêvé. Mais la réalité est bien là, je n’ai pas rêvé, j’ai bien un cancer du sein et je suis bien dans un hôpital de soins de suite.
Mais je n’ai nullement le droit de me laisser aller et pleurnicher sur mon sort. J’ai accepté la maladie et par la même occasion sa probable issue fatale. Il faut bien mourir de quelque chose, non !!!  Aussi, quand à la conclusion de ma dernière consultation à Curie, l’oncologue m’a donné rendez-vous pour le mois de janvier avec le chirurgien, j’ai su et compris que tout n’était pas fini et que je pouvais encore faire des projets, et surtout aider les femmes africaines dans notre lutte pour le droit à la santé dans nos pays.
En attendant de pouvoir bondir comme une gazelle de mon lit, je veux partager ici avec vous dans les prochains articles d’autres aspects de la maladie, en général. J’ai moins mal aux doigts, alors je peux à nouveau vous inonder d’articles. A bientôt.